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 Fenrir - Wardog

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Fenrir
Fenrir
Ravageur
Admin
Fenrir - Wardog WCQdBHV
Surnom : Wardog
Age : 35 ans
Localisation : Quelque part vers Auber
Occupation : Chef-Maraudeur de l'escouade des Black Hounds
Inventaire : - Armes diverses, on verra avec les dés mais je remplis pour tester

Arrivée à Paris : 03/03/2019
Messages : 2
Messages RP : 0

Pseudo : Akhee
Date de naissance : 24/09/1991
Age : 32
Avatar : Jonathan Tucker
Crédits : Akhee

Fenrir
Identité
Nom : Fenrir
Surnom : Wardog
Ancienne identité : Sébastian Monard
Age : 35 ans

Clan : Ravageurs
Occupation : Chef-Maraudeur de l'escouade Black Hounds
Ancien métier : Boxeur professionnel

Orientation sexuelle : Hétéro
Situation amoureuse : L'amour ? Vraiment ?

Avatar : Jonathan Tucker
Crédits : Akhee
Caractère & Physique
Depuis tout petit, Sébastian a toujours été colérique et violent, le genre d'enfant difficile à calmer et qui se montrait brutal avec les autres gamins, sans raison apparente. Juguler ses colères et sa violence au travers d'un sport avait été la meilleure décision que ses parents avaient prise pour lui, grâce à cela, il était bien plus calme et serein. La boxe avait été pour Sébastian un exutoire formidable, une manière pour lui de déverser la violence qu'il avait dans son coeur. Le calme qui l'habitait en dehors du ring ne dura pas, cependant, et plus il grandissait, plus son caractère se renforçait.

Adulte, Sébastian s'était montré fort, moqueur envers les plus faibles et entreprenant avec ces dames. Il était le genre d'hommes qu'on n'appréciait pas vraiment, brute et barbare, qui semblait venir d'un autre temps, un temps où la force brutale et franche suffisait à se tailler la part du lion dans le monde. Il a été surnommé rapidement "Wardog" sur les différents rings où il s'est battu, parce que c'était exactement ce qu'il était. Un chien fou, un chien de guerre, peu vaincu et jamais victime de K.O. pendant sa carrière. Il n'était certainement pas celui avec le plus de grâce, mais il était tel un marteau sur une enclume, inlassable, infatigable et frappant encore et toujours, avec force et endurance.

Depuis que le monde avait chuté, depuis qu'il n'y avait plus de règle, Sébastian n'en avait plus non plus. Si il était un chien de guerre, il serait le pire qui soit et changea de nom, oubliant l'identité qu'il avait eu. Fenrir, le fils insatiable de Loki, celui qui amènerait Ragnarok et dévorerait Odin, un nom qui lui collait bien. Si Sébastian avait toujours respecté les règles et les lois de son pays, il n'en était plus de même pour Fenrir. Fenrir faisait ce qu'il lui plaisait, il prenait ce qu'il voulait et se moquait bien du danger qui rôdait. Sa famille s'était déjà réduite à peau de chagrin, bien avant la Peste Rouge, alors la seule chose qu'il lui restait et sur laquelle il veillait était son petit frère. Jusqu'à ce qu'il rencontre Verdandi. Mais c'est une autre histoire...

Au sein des Ravageurs, Fenrir est connu comme un chef d'escouade hors-pair, violent et tête brûlée, qui ne se lasse jamais de partir dans la Zone Grise pour ramener de précieuses ressources aux siens. Les gens le respectent mais beaucoup ont déjà tenté de prendre ce qu'il possédait. Il les a faits payer cette audace bien sûr, tout en respectant la seule règle qui compte : ne pas tuer d'autres Ravageurs. Avoir des esclaves était un voeu qu'on ne formulait pas dans l'ancien monde, un voeu que personne ne réalisait. Maintenant qu'il en a Fenrir est aux anges, bien content de posséder trois pouliches dont il fait absolument ce qu'il veut. Plus elles résistent, plus il les adore, un paradoxe étrange qu'il ne s'explique pas. Sadique, il aime particulièrement les jeux du cirque et les combats au Palace, auxquels il prend régulièrement part pour prouver à tous qu'il est, et de loin, le meilleur Ravageur de tous.
°°°°°
Assez grand et bien bâti, Fenrir mesure 1m89 et pèse pas loin de 85kg. Finement musclé, il s'entraîne tous les jours pour conserver un corps sculpté et infaillible. Généralement, ses cheveux sont coiffés en large iroquoise brune, prenant soin de couper ses cheveux souvent pour garder cette parure de guerre. Il est également tatoué, sur les avant-bras et le torse, des tatouages qui datent d'avant la chute, il ne s'en est jamais refait d'autres depuis. Son regard, bien souvent à moitié fou, a une couleur verdâtre mais peut devenir extrêmement sombre quand il n'est pas d'humeur ou que la rage embue son jugement.
Histoire

Paris, 2002
Quand les Monard rentrèrent chez eux, ce soir-là, ils étaient aux anges comme jamais. Leur premier enfant venait de naître, un magnifique petit garçon aux yeux pétillants nommé Sébastian. Il était tout ce qu'il y avait de plus charmant, gazouillant dans les bras de la jeune mère. Sa chambre était prête, tapissée de bleu et de vert et déjà garnie de jouets et peluches, dont un énorme ours brun particulièrement doux et presque aussi haut que le berceau. L'enfant nouveau-né avait tout pour être heureux, ses parents l'aimaient tendrement et avaient les moyens de l'élever correctement.

Audrey Monard, née Gléat, était professeur titulaire de droit, dans une fac parisienne, depuis quelques années. Florent Monard, lui, était bibliothécaire, dans une BU de droit, d'où leur rencontre assez rapide alors qu'ils y travaillaient tous deux assez tardivement un soir. Les Monard s'aimaient énormément, ils étaient heureux ensembles et savaient qu'ils le seraient plus encore avec Sébastian avec eux. Audrey était cependant très fatiguée en rentrant, elle n'était pas du genre à se plaindre d'ordinaire, mais elle était restée bien peu de temps à la maternité et le bonheur ne suffisait pas à lui redonner de l'énergie. Elle partit se coucher, après avoir laissé l'enfant dans sa chambre et Florent fit tout pour lui accorder ce repos bien mérité.

Paris, 2005
Sébastian était né depuis trois ans, trois petites années avant que son frère cadet vienne au monde. Adrien Monard, second fils d'Audrey et Florent, était en pleine santé et adorable, comme son grand frère le jour de sa naissance. Sauf que ce n'était plus le cas pour Sébastian. Il n'avait que trois ans mais il était déjà très difficile. Violent à l'école, avec ses camarades comme avec les adultes, il n'écoutait pas ce qu'on lui disait, il ne voulait pas faire ce qu'on lui demandait et préférait martyriser les autres enfants que de jouer sagement. Les Monard avaient déjà été convoqués plusieurs fois par la directrice, pour leur dire que ce comportement n'était pas acceptable mais quoi qu'ils faisaient, Sébastian ne changeait pas et refusait obstinément de parler lors qu'on l'emmenait chez le pédopsychiatre.

Qu'avaient bien pu faire Audrey et Florent pour qu'il soit comme ça...? Ils n'en avaient pas la moindre idée mais cela commençait à devenir compliqué et si il continuait dans cette voie en grandissant, l'enfant deviendrait véritablement ingérable. Il avait fait plusieurs crises en apprenant qu'il allait avoir un petit frère ou une petite soeur, il ne voulait pas partager l'attention de ses parents, il ne voulait pas partager sa chambre ou ses jouets, il voulait juste rester le petit chéri de sa mère et de son père et poursuivre dans ses caprices. Audrey avait été hospitalisée en avance, pour qu'elle échappe aux cris de l'enfant, car plus le terme approchait, plus il se montrait vocal et difficile avec ses parents. Il ne voulait décidément pas voir l'enfant...

Ramener Adrien à la maison avait été une grande source d'inquiétude et de stress pour les Monard, parce qu'ils savaient que Sébastian ferait une crise, qu'il ne voudrait pas le voir et crierait après sa mère pour qu'elle vienne avec lui en délaissant le nouveau-né. Ils avaient un moment pensé à l'envoyer chez ses grands-parents, mais il n'avait de cesse de les faire tourner en bourrique et ce n'était pas ce dont ils avaient besoin en ce moment. Mieux valait éviter. Il était donc à la maison, attendant ses parents et bien entendu, le caprice tant attendu eut lieu comme prévu, forçant Florent à l'enfermer dans sa chambre pour espérer avoir un peu de paix...Le quotidien de la famille serait pénible, à n'en pas douter, mais il fallait espérer que Sébastian se calme en grandissant, qu'il se rende compte à quel point son comportement était problématique...Mais Audrey avait peu d'espoirs, elle craignait que son frère ne se calme jamais.

Perpignan, 2008
Les vacances d'été n'étaient pas un moment particulièrement plaisant pour les Monard, mais deux semaines par an au moins, Florent et Audrey pouvaient se débarrasser de leurs enfants et les laisser aux parents d'Audrey, dans le sud de la France. Ce n'était pas facile, les grands-parents, que ce soit maternels ou paternels, n'aimaient pas plus que les parents avoir à s'occuper des deux terreurs mais bon, c'étaient des enfants, il fallait s'en occuper, aussi insupportables puissent-ils être. Et Sébastian et Adrien étaient insupportables. Pires que des terreurs, ils étaient deux petits monstres. Sébastian avait été exclu de son école (et de deux autres du quartier) pour son mauvais comportement et son attitude agressive. Il frappait ses camarades, parlait mal aux adultes, n'écoutait rien en classe et perturbait les leçons, à tel point qu'il était souvent mis à la porte ou au coin, sans que cela n'ait grand effet sur son comportement. Il parlait peu, ne s'exprimant jamais sincèrement sur ce qu'il voulait, ce qu'il ressentait et personne ne semblait comprendre ce qu'il avait dans la tête. Pas même la pédopsychiatre qu'il voyait presque toutes les semaines maintenant, pour tenter d'éclaircir les choses.

Ces deux semaines étaient presque bénies par Audrey et Florent, ne pas avoir les enfants, être en vacances pour de vrai, loin de tout ce qui tourmentait leur quotidien...Mais pour Sébastian ce n'était pas vraiment des vacances. Le gamin ne savait pas ce qui clochait avec lui, il ne comprenait pas pourquoi il était aussi en colère, pourquoi il avait ce besoin de violence en lui, ce désir de s'en prendre aux gens. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il détestait ses parents, détestait presque tous les adultes qu'il croisait en fait. Seul son frère était apprécié de lui, son petit frère qui n'avait rien fait et de qui il était très proche. Il tournait comme lui, comme si à trois ans, Adrien commençait déjà à prendre exemple sur son frère et à se montrer aussi agressif et violent que lui. Le grande frère savait ce qu'on pensait de lui, il savait ce qui se passait dans la tête des adultes quand ils posaient les yeux sur lui et il avait horreur de ces regards.

Au moins, chez ses grands-parents, loin de la ville, loin du monde parisien, Sébastian avait la liberté d'aller où il voulait quand il voulait. Ses grands-parents n'habitaient pas en ville mais dans un petit village, perdu au milieu des vignes du sud de la France, à un peu moins d'une demi-heure en voiture de la mer. Et quand il était chez eux, il passait la journée dehors, avec son frère, n'emportant que le picnic que leur grand-mère préparait pour eux et fuyant loin de la maison. Parfois, ils allaient jusqu'à la mer. Parfois, ils exploraient les vignes et les anciens mas en ruines. Toujours, ils rentraient avant la nuit, avant l'heure du dîner.

Les enfants Monard n'étaient pas vraiment des enfants abandonnés. Pas tout à fait non mais ce n'étaient pas des enfants dont on s'occupait vraiment non plus. Les grands-parents les laissaient se balader toute la journée, sans se soucier d'où ils pouvaient se trouver ni avec qui ils passaient leur temps. Les parents essayaient de s'occuper d'eux, de les aimer, de faire ce qu'ils pouvaient mais c'était des fois tellement difficile que l'envie de les abandonner était venue bien des fois les hanter. Mais en dehors de ça, ils avaient tout ce dont ils avaient besoin. De la nourriture, des vêtements, un toit, assez d'attentions...Matériellement, les enfants ne manquaient de rien, c'était absolument certain. Il était pourtant clair qu'ils manquaient de quelque chose. Comment expliquer leur comportement autrement ?...

Paris, 2012
C'était censé être la fin du monde cette année. Enfin d'après les illuminés et les anciennes prédictions mayas ou aztèques, personne n'en savait vraiment rien en fait. Pour Sébastian, 2012 n'avait rien à voir avec la fin du monde, il se fichait bien que le monde prenne fin, ce n'était pas une pensée qui l'inquiétait, pas à 10 ans en tout cas. A 10 ans, on avait l'impression qu'on vivrait pour toujours, que rien ne pourrait vous faire du mal, vous blesser ou vous tuer et toutes les pensées perturbantes de l'adolescence n'étaient pas encore là alors que celles de l'enfance s'en allaient lentement. Il était grand pour son âge, d'une sature qui dépassait la plupart des enfants, et son attitude ne se calmant pas, il avait tendance à faire bien plus mal aux autres que ce que les adultes pouvaient penser. Et il avait eu des problèmes, bien entendu, pour s'être battu avec d'autres gamins. Il attirait les problèmes comme personne, contrairement à son petit frère, qui avait pris l'habitude de cacher ce comportement au lieu de le laisser sortir au grand jour, comme le faisait son frère...

Cependant, quelqu'un avait eu une brillante idée. Pour une fois, un adulte avait eu une idée qui allait vraiment changer la vie de Sébastian et lui offrir une occasion unique : se défouler et se contrôler. Alors qu'il se battait avec un gamin plus âgé que lui dans la rue, pas loin de chez lui, un homme vint séparer les deux garçons et proposa à Sébastian de venir à sa salle de boxe. Ce n'était pas vraiment une proposition normale, ni que cet homme faisait souvent à des gosses de 10 ans, mais il avait vu chez Sébastian quelque chose. Ce ne fut pas si simple de convaincre ses parents, même si le gamin était enthousiaste de pouvoir apprendre à boxer. Pas vraiment parce que ça le canaliserait, un gamin de cet âge ne voit pas ça, mais bien parce qu'il allait apprendre à se battre, il allait apprendre un sport où il n'aurait pas besoin de bosser avec d'autres, pas besoin de s'entendre avec des gens.

La boxe permit en effet à Sébastian de se défouler, de lâcher cette agressivité et cette colère qu'il avait en lui. Son professeur, Auguste Hermann, avait été un très bon combattant, fut un temps, mais il n'avait jamais réussi à accéder aux combats internationaux à cause d'une blessure. Mais il savait entraîner et il savait canaliser le gamin. Lui apprendre les mouvements, à bien se positionner, à anticiper, à se protéger...Tout cela n'était pas simple, parce que le gamin était une boule de nerfs, une boule de violence et de force brute. Oh il savait encaisser et frapper comme un sourd, pas de doute. Mais il n'avait pas de technique, il n'était pas aussi rapide qu'on pouvait s'y attendre d'un gamin de son âge et il avait du mal à se concentrer sur les instructions parfois. Mais la patience avait toujours été la plus grande qualité d'Auguste, d'après les dires de beaucoup de personnes le connaissant particulièrement bien. Il parvint à faire de Sébastian un boxeur émérite.

New-York, 2018
Les combats professionnels commençaient tôt, dans une carrière, et Sébastian en avait déjà fait quelques uns, même si il n'avait que seize ans. Il boxait chez les juniors et il était très bon, plus que ça même, il n'avait jamais pris de K.O. pour l'instant et comptait bien continuer sur sa lancée. Mais là, il commençait
à passer à un autre niveau. Il était allé aux Etats-Unis, rien que pour ce combat, rien que pour cette soirée qui devrait le faire entrer dans la cour des grands. Il savait qu'il pouvait le faire, il savait qu'il pouvait battre le caïd américain qui se trouverait en face de lui ce soir. Il était un peu stressé et avait passé toute l'après-midi à bouger, faire les cent pas et s'entraîner, même si son coach voulait qu'il se repose. Mais il ne pouvait tout simplement pas, il devait bouger, son sang était en ébullition dans ses veines, il voulait déjà y être...

Et quand il entra sur le ring, Sébastian était presque en transe, prêt à en découdre face à Howard Wilson. Tous deux étaient les meilleurs juniors mondiaux actuels dans leur catégorie. Ce combat pouvait faire passer le gagnant chez les vrais professionnels et plus chez les juniors : ils concouraient là pour le titre de champion du monde junior. Depuis des mois, Howard et Sébastian s'étaient tournés autour dans les compétitions internationales, ne se retrouvant jamais face à face mais se mesurant l'un à l'autre au travers de leurs victoires. Mais là c'était le grand soir, c'était le moment, le sacre de l'un des plus prometteurs jeunes boxeurs du moment. Et bien sûr, Sébastian était persuadé que ce serait lui. Perdre maintenant, après tant de victoires, après tant de démonstrations de force et de savoir-faire, ce serait presque honteux, ce serait signer la fin de sa carrière à peine commencée. Du moins, ce serait ça dans ses yeux, même si cela ne représentait pas la réalité.

Le combat fut rapide, bien plus que ce à quoi le public aurait pu s'attendre, parce qu'ils voulaient du spectacle, tous les gens réunis dans la salle ce soir. Mais le choc entre les deux boxeurs fut violent, impitoyable et la première erreur fut la dernière pour l'américain, le français ne se privant pas de rentrer dans la brèche, de s'y engouffrer et de ne plus le lâcher. Une victoire par K.O. personne ne s'y était attendu. Et personne ne s'était vraiment attendu à ce que Sébastian gagne, Wilson avait été le favori depuis le début. Le français était plus qu'aux anges, il vivait sur un petit nuage, fier de sa victoire, fier de ce qu'il avait fait ce soir, à tel point qu'il ignorait totalement la douleur des coups qu'il avait reçus et que son arcade ouverte n'était pas un problème.

Le français avait toujours été mesuré quand il gagnait, parce que fêter des victoires dans l'alcool était toujours une mauvaise idée et qu'il savait que ce serait désastreux le lendemain. Mais là, il était champion du monde junior bordel, alors il s'était lâché un peu. Il avait bu et avait passé la nuit avec plusieurs femmes, sans voir les conséquences de tout ça immédiatement. Mais peu importait, il voulait s'amuser, fêter le combat, il n'avait que seize ans après tout, il restait un adolescent même si il semblait déjà être un homme pour beaucoup.

Paris, 2019
C'était le bordel. Toutes ces histoires d'infectés, de malades et tout, c'était juste le plus grand bordel qu'on avait jamais vu jusque là. Sébastian avait dix-sept ans, il était rentré en France pour voir son frère, sa famille, et s'était retrouvé coincé dans sa chambre d'hôtel avec eux, à cause de ce qui se passait, de la merde noire dans laquelle ils étaient fourrés. En quelques semaines, les choses avaient dégénéré drastiquement et maintenant, ils étaient tous dans Paris, ils étaient tous coincés dans Paris...Sébastian avait vu sa mère leur être enlevée, parce qu'elle n'avait pas passé les tests anti-infection, elle était porteuse de la maladie et aucun malade n'était admis dans la forteresse parisienne...Puis il avait vu son père se faire tuer dans une émeute, à cause du manque de vivres. Il ne permit pas qu'on lui enlève son frère, ça c'était hors de question.

Sébastian put laisser sa sauvagerie sortir, sans crainte de choquer, sans peur d'avoir des problèmes. Non c'était même tout le contraire, grâce à ça, il put se trouver des vivres, survivre avec son frère et trouver une place dans ce qui allait devenir rapidement un clan vivace et prêt à tout : les Ravageurs. Cela mit des années. Des années pendant lesquelles le monde tomba en ruines, se morcelant un peu plus à chaque jour qui passait, tombant dans la barbarie, la sauvagerie et passant de société civilisée à une société où le plus fort l'emportait et où le plus faible devenait de la nourriture et rien de plus. Sébastian n'était pas un faible, son frère non plus, et il était hors de question de finir en bouffe pour les infectés ou pour quelques survivants. Oh ça non, il était un fort, il était celui qui bouffait les autres. Il le devint littéralement, parce que la survie ne prend pas ce genre de précautions, lui non plus. 
Pseudo : Akhee
Age : 27 ans
Pays : France
Comment nous avez-vous connnu ? On se le demande bien
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